Super héros

Cachons nous bien plus que notre visage?

Notre capacité créative est infinie. Nous sommes beaucoup plus agiles que nous le soupçonnons… Le masque  de « super héros » se décline sous une tout autre forme actuellement. Il peut être vu comme un frein à la communication, il « muselle » certain, cache d’autres ou nous éveille à révéler tout notre potentiel sensoriel. 

La communication verbale se trouve voilée. La lecture labiale impossible sans masque inclusif. Il faut pour s’entendre, accentuer notre articulation, moduler les sons en jouant la musicalité de la voix, préférer des mots simples et percutants, des phrases courtes plus pertinentes…

 

Et puis… une écoute active!!

Le masque rendrait-il aveugle?

Il embue les lunettes , réduit le champs visuel … et peut être que finalement il nous oblige surtout à relever la tête. Canaliser notre concentration sur l’ouverture du regard et mettre l’accent sur l’importance de se faire face. Offrir un visage qui en envisage qui ne présume pas de l’autre.

Faudrait-il réapprendre à se regarder, à s’émerveiller…?

Serait-il si inhabituel de se poser sur le fil d’un regard, d’accueillir l’autre dans un espace suffisamment vaste et sécure pour qu’il se dépose. Oser cette expérience d’apprivoisement réciproque, des yeux qui se feraient coussin, qui inviteraient à partager un thé entre ami(es), qui nous permettraient de nous reconnaitre dans toute notre humanité.

Sens...

Distanciation sociale, gestes barrières… le toucher affectif, ce contact charnel dont nous sommes privés actuellement nous fait réagir. Une réponse quelques fois d’irritabilité épidermique… mais ne dit-on pas:

« je suis touché par sa sensibilité, sa bienveillance, son humour… »

Ressentir, se connecter au sens profond, à l’émotion.

Vivre l’instant présent fait aujourd’hui encore plus sens. Entre urgence et incertitude, revenir en conscience à  » l’ici et maintenant » serait peut-être le chemin d’un état intérieur plus apaisé. S’arrêter observer ce qui bouge en nous, et constater que cela s’apaise: disponible à soi, disponible à l’autre. 

« C’est comme quand tu apportes un café à une personne et que le liquide commence à lécher les bords de la tasse. Il est prêt à chavirer, ta seule alternative: s’arrêter, respirer, revenir à soi… »

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